Des « jaillisseurs » capricieux



Le mot geyser trouve son origine en Islande. Il vient du fameux Geysir, tari depuis longtemps, dont le nom signifie « jaillisseur ».
Phénomène rare et spectaculaire, les geysers ont été étudiés en détail depuis le XIXe siècle. La température de l’eau souterraine atteint en profondeur de 120 à 130°C, sans bouillir, car la pression est très élevée. Mais la moindre perturbation provoque l’ébullition, suivie de l’expulsion de la colonne d’eau hors de son conduit.

En général, cela se produit sous l’effet du mélange avec une eau plus froide à proximité de la surface ; mais l’apport d’un peu de savon ou la remontée de bulles de gaz sont tout aussi efficaces.

Pour qu’un geyser existe, des conditions strictes sont nécessaires : eaux à température très élevée, gaz abondants et eaux plus froides. C’est pourquoi les geysers ne sont connus que dans quelques champs hydrothermaux de régions volcaniques, en Islande et aux Etats-Unis, mais aussi au Chili, en Nouvelle-Zélande, au Japon, en Ethiopie et au Kamtchatka (Russie).